Ballad

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                 MAGGIE STIEFVATER: BALLAD

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• Titre original: BALLAD                                  Titre traduit: LA BALLADE (indisponible)

• Auteur: Maggie Stiefvater                             Lecture en VO

• Editeur: Scholastic                                      Date de publication: octobre 2009

• Pages: 388                                                 Prix (amazon): 9, 04

Résumé:

When his best friend, Dee, fell in love with a faerie, James realized she’d never feel the same way about him. Trying to escape into music, James finds himself surrounded by more faeries than ever. Before he knows it, James is trapped in a dangerous game. One where the only way to win is to betray the one you love...

Mon avis:

Tandis que le premier tome se concentrait sur Dee et sa relation avec Luke, ce deuxième tome a pour narrateur et personnage principal, James, le meilleur ami de Dee. Joueur de cornemuse émérite, James se retrouve dans la prestigieuse école de Thornking-Ash aux côtés de sa meilleure amie, Dee. Toutefois, l’année ne débute pas telle qu’il l’aurait souhaité. Après les événements de l’été précédent au cours desquels James avait failli mourir de la main des fées, Dee s’est éloignée de lui et s’est enfermée dans son monde de tristesse et de peine. James, quant à lui, suit les cours partagé entre l’ennui et le sarcasme, aux côtés de Paul, son colocataire. La remarque sarcastique toujours à portée de main, James ne pouvait qu’attirer l’attention. Apparaît bien vite dans sa vite l’étrange Nuala (qui ne souhaite pas révéler son vrai nom). Après des débuts difficiles entre eux, il ne peut s’empêcher au fil de leurs rencontres de tomber sous son charme, quitte à mettre en péril son amitié avec Dee.

Contrairement au premier tome qui avait mit du temps à démarrer, ce deuxième livre donne le ton dès les premières pages. Le suspense se fait vite présent, notamment avec les fées. Qui est donc ce personnage énigmatique, Nuala, et que veut-elle ?  Pourquoi est-elle tellement intéressée par la musique ? Et qui est donc ce roi des morts qui vient chanter devant l’école ? C’est ce que l’on découvre bien vite au fil des pages, nous sommes transportés dans ce monde, on vibre et on a peur en même temps que les personnages. Grâce à de magnifiques descriptions, on découvre tout ce monde des fées, à quel point ils peuvent être cruels envers les humains et on se rend compte aussi que quelque chose d’horrible se prépare, quelque chose qui pourrait changer le monde des fés et celui des humains à tout jamais. Il y a aussi beaucoup de descriptions en ce qui concerne la musique, on peut malheureusement être perdu si on n’y connaît pas grand chose, en particulier en ce qui concerne la cornemuse.

Du côté des personnages, il y a James dont le sarcasme et l’humour sont en fait une façade car il souffre terriblement d’un amour non réciproque. Celle qu’il aime paraît bien égoïste, la scène sur le balcon est terrible, on ressent toute la tristesse de James car il se rend compte que leur relation est définitivement compromise. Ensuite, vient Nuala, elle apparaît un peu comme un cheveu sur la soupe et après quelques temps, James va la voir d'un autre oeil. Je ne sais pas pourquoi mais dès le début, j’ai détesté ce personnage, elle m’horripilait, elle m’a franchement parue agaçante et détestable. Je n’ai pas pu compatir à ses malheurs, même à la fin. Et lui, pouf il en oublie complètement l’autre, j’ai trouvé ça un peu gros. C’est ce qui m’a le plus déplu dans l’histoire.

 Le style de l’auteur est assez fluide, même si parfois, quelques termes et expressions sont assez compliqués à comprendre (nous avons même droit à un cours sur les figures de style). Il y a aussi de l’humour, grâce aux reparties de James.

Ce livre est d’une énorme richesse, tant par les recherches que l’auteur a du faire que par les nombreuses références dont elle a parsemé le récit (références populaires avec Britney Spears et même Harry Potter et références musicales avec des titres tels que « Scotland the Brave ») 

 Quant à la fin, elle est assez sanglante mais toute l’histoire le laissait présager. Et voici notre héros en proie à un énorme dilemme, on souffre vraiment avec lui. J’ai adoré cette fin même si tout comme dans le premier livre, elle est loin de bien se terminer. Mais quelles émotions ! D’ailleurs, j’ai trouvé qu’il y avait un énorme parallélisme entre Lament et Ballad, à chaque fois, notre héros se trouve confronté à un dilemme. Cela nous prouve que bien souvent, nous sommes confrontés à des choix et que dans la réalité, tout ne peut pas toujours bien finir.

 Au final, ce fut une lecture plaisante (un deuxième tome bien meilleur que le premier), quoique assez sombre, avec un foisonnement de références en tout genre, le tout dans un style excellent. Dommage que la saga se finisse déjà !

Petit plus:  j’ai énormément apprécié les poèmes en début de chapitre d’un certain Steven Slaughter (en réalité, écrits par Maggie Stiefvater) et les mails de Dee à James dans lesquels elle nous explique ce qui se passe de son côté.